Soutenance HDR

Soutenance HDR

Améliorer la compréhension des mécanismes contrôlant les flux de CO2 et de CH4 dans les écosystèmes forestiers tempérés par l’utilisation de l’outil isotopique

Le 29 avril 2024 à 14h00 à l’amphi 5 (VG5) à la faculté des sciences et technologies à Vandoeuvre les Nancy, Caroline PLAIN soutiendra son HDR sur les travaux :

Améliorer la compréhension des mécanismes contrôlant les flux de CO2 et de CH4 dans les écosystèmes forestiers tempérés par l’utilisation de l’outil isotopique

Le jury sera composé de :

  • Dominique Gérant, Maître de conférence HDR, UMR Silva, Université de Lorraine, examinateur
  • Jaleh Ghashghaie, Professeure, UMR ESE, Université Paris-Saclay, rapporteur
  • Bernard Longdoz, Professeur, Université de Liège, examinateur
  • Olivier Roupsard, Chercheur HDR, UMR Eco&Sol, CIRAD, rapporteur
  • Lisa Wingate, Directrice de Recherche, UMR ISPA, INRAe, rapporteur
  • Daniel Epron, Professeur, Université de Kyoto, parrain scientifique

Résumé :

Les forêts tempérées sont des puits de carbone pour les deux des principaux gaz à effets de serre anthropiques que sont le dioxyde de carbone et le méthane.
La compréhension des mécanismes qui gouvernent les échanges du carbone (CO2, CH4) entre l’atmosphère et les écosystèmes forestiers est fondamentale pour prendre en compte l’influence du changement climatique sur ce puits de carbone pour les prochaines décennies alors que les écosystèmes forestiers seront soumis à des transformations importantes.
Depuis une quinzaine d’années, nos travaux ont permis d’améliorer notre compréhension des facteurs influençant la production/consommation de ces deux gaz à effet de serre (GES) dans les sols forestiers notamment par l’utilisation de l’outil isotopique. Nos travaux ont également souligné l’influence de la végétation (arbres, plantes accompagnatrices) sur les flux de méthane dans les écosystèmes forestiers tempérés. Mais certains mécanismes contrôlant les émissions de méthane par les arbres nécessitent encore d’être clarifiés afin d’améliorer leur prise en compte dans le bilan de GES des écosystèmes forestiers.