Interactions sécheresse – fortes températures

Interactions sécheresse – fortes températures

Les différents projets relatifs à la thématique Interactions sécheresse – fortes températures

ANR Moni-Tree « Monitoring Tree comfort inside cities 

Dans ce projet, nous cherchons à caractériser la réponse écophysiologique de différentes espèces de chêne et du platane en situation de stress hydrique et/ou de fortes températures. Nous étudions en particulier la dynamique d’ouverture/fermeture des stomates en lien avec l’efficience de transpiration (Thèse S. Berville). Nous sommes également impliqués dans le développement du phénotypage de ces réponses par imagerie.

tableau essences chênes et platanes projet Mono-tree

Resp. D. Le Thiec (didier.lethiec@inrae.fr)

Projet DROTEMPOAK Impacts of drought and/or high temperatures on oaks

PHC Galilée 2024-2025 avec E. Pellegrini (University of Pisa, Italy)

L'objectif principal du projet DROTEMPOAK est d'améliorer notre compréhension de la variabilité de la réponse au déficit hydrique en combinaison avec des températures élevées chez les chênes. Nous nous concentrons sur deux processus clés importants : les régulations stomatiques et antioxydantes. Ainsi, le projet DROTEMPOAK vise à évaluer : i) si des différences dans la dynamique des mouvements stomatiques liées aux variables environnementales (lumière, VPD) existent entre les génotypes de chênes dans des conditions de sécheresse/chaleur ? Et quelle est leur influence sur les variations de l’efficacité de la transpiration ? ii) Quels acteurs de la détoxication foliaire sont les meilleurs acteurs impliqués dans la tolérance du chêne aux combinaisons de stress ?

Le projet est ainsi structuré autour d'une question centrée sur la conductance stomatique et de questions centrée sur la régulation des antioxydants au niveau de la feuille (Thèse S. Berville). Plusieurs espèces de chêne (représentant majoritaire des forêts françaises et méditerranéennes) résilientes aux stress hydrique et thermique selon plusieurs critères physiologiques sont étudiées.

image plants en serre dans le cadre du projet DROTEMPOAK

Resp. M-N Vaultier (marie-noelle.vaultier@univ-lorraine.fr)

Projet PPOCC : Impact of drought and air warming in poplar in the context of climate change

jeunes plants de peupliers sous conditions climatiques controlées

D'ici la fin du siècle, la température mondiale devrait augmenter de 1,8 à 4 °C (GIEC, 2014) et des phénomènes extrêmes se produisent déjà. L'augmentation prévue des températures combinée à l'augmentation de l'occurrence et de la gravité des sécheresses estivales et des vagues de chaleur seront les principaux facteurs de stress pour les plantes. La persistance des espèces forestières dépend de la tolérance et de la capacité d'adaptation des populations d'arbres aux nouvelles conditions climatiques. Les espèces actuelles pourraient ne pas être suffisamment adaptées. Une des solutions pour minimiser les risques est de diversifier le matériel reproductif forestier avec des espèces et des provenances mieux adaptées. Le projet POPCC se concentre sur le peuplier, espèce de plantation économiquement importante en France et considère l'aspect pratique de la capacité d'adaptation des jeunes plants pour les implantations futures.

L'objectif principal est d'améliorer notre compréhension de la variabilité de la réponse au déficit hydrique combiné avec une température élevée chez les peupliers (Thèse S. Berville). Nous nous focalisons sur deux processus clés : les régulations stomatique et antioxydante et cherchons à évaluer : i) si certaines différences dans la dynamique des mouvements stomatiques liées aux variables environnementales existent entre les génotypes en conditions de sécheresse/chaleur ? Quelle est leur influence sur les variations de l'efficacité de la transpiration ? ii) Quels sont les acteurs de la détoxication foliaire les mieux impliqués dans la tolérance à la combinaison de stress ?

Resp. M-N Vaultier (marie-noelle.vaultier@univ-lorraine.fr) & D. Le Thiec (didier.lethiec@inrae.fr)